Les médecins des services publics durcissent leur mouvement de grève sur toute l’étendue du territoire national, plus de services minimum, plus des prises en charge des urgences dans tous les hôpitaux publics, ce après un échec de négociation avec le gouvernement congolais.

Malgré la promesse faite par le chef du gouvernement de rencontrer ce mardi 20 juillet les représentants de tous les syndicats du secteur médical, le SYMECO a “décidé majoritairement de durcir dès ce mardi 20 juillet 2021, jusqu’à la satisfaction à court terme des revendications prioritaires présentées par le banc syndical”.

Ainsi donc le syndicat des médecins du Congo, par le truchement de son secrétaire général, le Dr Muanda Nlenda, déplore l’absence de vraies négociations “ les médecins estiment que le gouvernement de la République a même abandonné sur le plan pécuniaire ses bonnes intentions initiales démontrant ainsi que les travaux de la commission ad hoc qui auraient dû être organisés après réception du cahier des charges, ne s’inscrivent en réalité que dans une stratégie d’usure contre- productive dans le cadre du dialogue social voulu sincère ”.

Par conséquent, les médecins des services publics ne vont plus assurer la prise en charge des urgences à dater de ce mardi ; ils en appelle au premier ministre à prendre toutes les dispositions utiles afin de restaurer la paix sociale surtout en cette période de Covid19.

Pour rappel, les hommes en blouse blanche revendiquent l’augmentation de leur salaire, le paiement de la prime de risque liée à la prise en charge de la covid19.

JP.