Le Conseil de Sécurité des Nations-Unies a pris, mardi 20 février, des sanctions contre plusieurs personnalités impliquées dans la déstabilisation de l’Est de la République Démocratique du Congo au lendemain d’une réunion autour de cette situation. Il s’agit notamment de Willy Ngoma, porte-parole du M23, mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, est frappé par ces sanctions.

Aux côtés de Ngoma, Mohamed Ali Nkalubo, une des têtes pensantes des ADF, une branche du mouvement terroriste État islamique, active dans la région de Beni, est également sanctionné. Apollinaire Hakizimana des Forces Démocratiques de libération du Rwanda, Forces combattantes Abacunguzi (FDLR-FOCA) et Michel Rukunda, chef militaire du groupe armé Twirwaneho, sont aussi sur la liste des sanctions.

Peu avant les Nations-Unies, les États-Unis avaient également pris des sanctions contre Willy Ngoma et Michel Rukunda pour leur rôle et leur implication dans l’instabilité actuelle et les graves violations des Droits de l’homme dans l’Est de la RDC.