Statuant ce mardi, sur la demande de liberté provisoire sollicitée par les avocats de l’ancien conseiller spécial du Chef de l’état en matière de sécurité afin d’être soigné dans une structure appropriée, la haute cour militaire vient d’accorder une liberté provisoire à François Beya.

Cette demande formulée par les avocats de Francois Beya fait suite à son état de santé que ces derniers ont jugé dégradant et nécessitant une prise en charge sérieuse de la part de ses médecins.

Lors de la dernière audience du 13 août, la Haute Cour Militaire avait invité le président de l’équipe médicale de François Beya à venir le lundi 15 août, pour apporter les explications en des termes techniques repris dans le rapport médical. C’est au terme de ces explications qu’elle prendra sa décision, sur sa mise en liberté provisoire ou non.

Rappelons que François Beya a été arrêté le 5 février par l’Agence nationale de renseignement (ANR). Retenu pendant plus de deux mois à l’ANR, il a fini par être transféré à la prison de Makala le 4 avril 2022. Le 23 mai, il a été déféré devant la Cour militaire par l’Auditorat général des FARDC. L’ancien Monsieur collaborateur de Félix tshisekedi est poursuivi pour complot contre la personne du Chef de l’Etat, injures et incitation de plusieurs militaires à l’indiscipline.