Après l’annonce du gouverneur de la province Jean Maweja Muteba sur la situation socioéconomique qui prévoyait dans la province du Kasaï oriental sur la hausse vertigineuse des produits de première nécessité, évoquant surtout le prix d’un litre d’essence qui a avait atteint la semaine dernière le coût le plus élevé et insupportable de 5000FC, soit 2,5$ sur le marché de la ville de Mbuji-Mayi, cette situation a connu un tournant brusque.

A savoir, le prix d’un litre d’essence vient de connaître une baisse sensible de 2.800FC à la pompe et de 3.500FC fixé par les revendeurs communément appelés “Kadhafi”.

Un responsable d’une station-service explique que “ cette baisse est consécutive à l’acheminement en gare de la SNCC/Mwene Ditu, dans la province de Lomami, d’un train marchandise avec quelques wagons citernes de carburant qui ont approvisionné certains établissements grossistes en ce produit combustible”.

A cet effet, les services de la division provinciale de l’Economie sont descendus sur place pour faire appliquer la mesure d’encadrement de la vente de cette denrée énergétique, consistant à ne servir au niveau de la pompe, que les détenteurs des engins automoteurs et aux revendeurs à concurrence seulement de 20 litres.

Cette mesure a été prise dernièrement par le gouverneur de province pour juguler cette crise qui a des incidences fâcheuses dans les autres secteurs de la vie.