Le gouverneur de la province du Haut-Katanga n’a pas tardé à réagir sur la présence des barricades des militaires dans la résidence de Moïse Katumbi à Kashobwe. Pour le numéro un de la province du Haut-Katanga, il s’agit d’un « faux pas » commis par les agents de l’ordre déployés dans ce coin de sa province pour rétablir l’ordre.

Dans un tweet fait ce lundi 8 janvier dans la soirée, Jacques Kyabula a fait savoir que ces hommes en uniforme ont été déployés pour rétablir l’ordre suite aux tensions qui ont occasionné la destruction de certains bâtiments dont le bureau de l’UDPS à Kashobwe.

« Aucune instruction n’a été donnée dans le sens de restreindre la liberté de circuler de qui que ce soit à Kashobwe. Dès que nous avons appris ce faux pas commis par quelques éléments des forces de l’ordre dépêchés, du reste, dans cette partie de la Province du Haut-Katanga en vue de dissuader les velléités de certains compatriotes à vandaliser les biens de leurs adversaires politiques, nous avons immédiatement ordonné la levée de cette barrière, chose qui a été aussitôt faite », a-t-il tweeté.

Par ailleurs, Jacques Kiabula n’a pas manqué de condamner l’assiègement de la résidence de l’opposant. Jacques Kyabula n’écarte pas de sanctions contre les auteurs de cet acte qui a créé la tension.

Pour rappel, le candidat à la présidentielle du 20 décembre dernier a été empêché ce lundi de quitter sa résidence de Kashobwe, en province du Haut-Katanga pendant plusieurs heures, par des éléments armés.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, son porte-parole, Olivier Kamitatu, a dénoncé une
« résidence surveillée de fait qui s’inscrit dans une démarche d’une escalade dictatoriale qui vise à écraser toute forme d’expression démocratique, pacifique et non violente.»

Cephas Kabamba