À l’issue des Assemblées annuelles de Nairobi, un nouveau bureau du Conseil des Gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) a été mis en place, avec la Côte d’Ivoire à la présidence, la Chine au poste de 1er Vice-Président et la deuxième vice-présidence revient à la République Démocratique du Congo (RDC).
En cette qualité de deuxième vice-présidente, la RDC a le devoir d’abriter le grand rendez-vous des annuelles de la BAD en 2027. Le Gouvernement congolais dispose de trois ans pour préparer ce grand évènement, mais fait à plusieurs défis à relever : il y a d’abord les infrastructures routières car de l’aéroport international de Ndjili en passant par les hôtels où seront logés les invités, jusqu’au lieu où se tiendra cet événement de grande envergure, il faut vaincre les embouteillages, un le problème qui persiste et ne fait que s’empirer.
En plus de réhabiliter ou construire des voies secondaires pour désengorger, certains observateurs proposent même la construction de grands centres d’accueil vers la partie Est du pays.
Un autre défi, c’est celui lié aux tracasseries au niveau de l’aéroport qui reste encore sans la moindre avancée dans sa modernisation alors que le projet Milvest était débattu. Cest donc l’occasion d’accélérer les travaux pour moderniser le seul aéroport international qu’a la ville de Kinshasa.
Notons que la RDC est capable de relever tous ces défis au regard de récents paris déjà gagnés : l’organisation des Jeux de la Francophonie et l’arrivée du Pape. Il suffit de choisir des personnes compétentes, et disposer de moyens et un bon suivi dans la réalisation de ce projet et saupoudrer le tout d’une bonne volonté politique.
Pour rappel, les Assemblées annuelles de la BAD se sont tenues à Nairobi et ont réuni plus de 8.000 participants notamment de Chefs d’Etat, des autorités de différents pays membres.