C’est depuis l’année dernière que la baie du Pool Malebo allant de l’aéroport international de Ndjili jusqu’à rivière N’sele est entrain d’être vendu à des tiers.

Plusieurs concessions et maisons même en étages y sortent de terre alors que ce terrain est resté pendant longtemps comme réserve stratégique car on y trouve des terrains réservés à la RVA, au domaine présidentiel, à la fédération congolaise de football Association et au Camp militaire Kibomango ; à ce jour ces espaces sont envahis par de constructions anarchiques dont certaines ne répondent pas aux normes urbanistiques et foncières.

Certains analystes se questionnent sur la nature des autorisations de bâtir et de construire livrées à ces tiers, ainsi que les avis urbanistiques.

Ce qui étonne plus d’un kinois fréquentant la route Kinshasa-Maluku, c’est le fait de voir des constructions dans le domaine militaire, des maisons construites sous les hautes tensions de la SNEL et même la concession où repose le sphinx Étienne Tshisekedi, est envahi par ces constructions anarchiques, alors que cet immense terrain donnait de la verdure à l’entrée de Kinshasa.

A Ngaliema, on démoli toutes les constructions anarchiques sur l’ordre du gouvernement provincial, à Nsele, on laisse les gens construire sans forme aucun procès.

Deux poids deux mesures qui ne rassurent pas l’état de droit prôné par le chef de l’État.

Le ministre ayant en charge les affaires foncières ainsi que les autorités urbaines de Kinshasa devraient s’investir pour assainir ce secteur où plusieurs chefs de terre spolient les espèces sans tenir compte de l’environnement.

JP.