Le gouverneur de Kongo Central, Guy Bandu Ndungidi est rappelé à Kinshasa, pour consultations, suite aux incidents qui se sont déroulés à Kimpese, dans le territoire de Songololo, au Kongo Central, du 29 au 30 janvier 2024, causant 7 morts et 19 blessés graves ainsi que des dégâts matériels importants.

La décision a été annoncé via un communiqué officiel signé par les 3 membres du gouvernement ayant conduit la Commission interministérielle dépêchée après les incidents de Kimpese.

Il n’est pas le seul à être rappelé dans la capitale congolaise, siège des institutions de la République. L’administrateur du territoire de Songololo ainsi que le commandant a.i du commissariat de Songololo.

Il est retenu contre le chef de l’Exécutif provincial du Kongo central « l’absence d’une bonne coordination du point de vue sécuritaire», mais aussi le « déficit de collaboration entre les services de sécurité et les autorités politico-administratives ».

Guy Bandu devra également s’expliquer sur sa « passivité et manque de sens d’anticipation » et ce, « malgré le rapport sécuritaire lui transmis par les services ».

La Commission interministérielle, formée à la demande du président Tshisekedi a préconisé des actions telles que la prise en charge des funérailles et des soins médicaux par le Trésor public, la dotation en compteurs de la SNEL et de la Regideso, ainsi que des travaux de rénovation de la Cinat en cours. La Commission a souligné le rôle de la mauvaise gouvernance provinciale dans cette situation malheureuse.

A Kimpese dans le territoire Songololo, des heurts ont occasionné, les 29 et 30 janvier derniers, des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants alors que la population manifestait contre l’insécurité.