Pour assurer la sécurité alimentaire de la population de Matadi dans le Kongo central, le service d’hygiène vétérinaire inspecte scrupuleusement tout animal destiné à l’abattoir public dans la ville portuaire. L’inspection de viandes avant consommation est la règle d’or, affirment plusieurs personnes sur place.  Chaque bête est soumise à un processus de certification sous l’œil vigilant des assistants et inspecteurs avant son abattage.


” La bête est examinée, avant, pendant et après son abattage. Tous les processus de certification sont suivis de manière scrupuleuse.   Après, les inspecteurs passent pour faire les examens qu’on appelle l’autopsie chez les humains. Ceci pour juger l’état sanitaire de la bête, car nous évitons que Matadi soit un dépotoir», a signifié le responsable de cet établissement public.


Les assistants vétérinaires ont pour rôle de certifier la viande avant sa consommation.


” Nous exigeons deux documents, soit l’acte de vente ou le certificat d’achat à l’arrivée de la bête, nous procédons aux examens.  Du vivant de l’animal, nous le consultons pour découvrir les symptômes qui indiquent les différentes maladies que l’on trouve dans la viande. Nous regardons aussi  les organes internes, la Caracas en général” a laissé entendre l’une des assistantes de l’abattoir.


Le propriétaire n’est autorisé à livrer sa bête à la population après ce processus sanitaire, un exercice qui empêche la transmission de maladie entre l’animal et l’homme.


” Il y a des maladies qui sont transmissibles entre l’homme et la bête. Sachez aussi qu’il y a des maladies qui ne sont pas dangereuses. Dans ce cas,  on fait une saisie partielle de l’organe infecté et au cas contraire nous faisons une saisie totale de la bête, qu’on l’enterre aussitôt ou on procède à l’incinération tout simplement”, a expliqué Natalie Mapangu.


Difficile de croire que dans l’arrière pays, les choses sont aussi organisées conformément aux lois.

JP.