Depuis l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi en janvier 2019, la situation au Congo semble s’être gravement détériorée d’après l’analyse de Lubaya Claudel, un observateur averti de la politique congolaise.

Cinq ans après l’alternance politique, le bilan est accablant. L’absence de réponse politique adéquate face à la persistance de l’insécurité dans l’Est du pays est préoccupante. Malgré les moyens disponibles, le gouvernement peine à défendre l’intégrité du territoire national et à protéger les populations civiles.

De plus, l’autorité de l’État semble s’effriter, avec des zones entières échappant à son contrôle. Le pays est ainsi fracturé, miné par les ambitions personnelles d’un président qui privilégie une logique tribalo-ethnique au détriment de l’unité nationale.

Sur le plan économique et social, la pauvreté et les inégalités se sont aggravées. L’accès aux services de base comme la santé, l’eau et l’électricité se réduit, tandis que le nombre de déplacés internes augmente.

Parallèlement, le processus démocratique semble menacé par des atteintes aux libertés et aux droits de l’Homme. Les opposants politiques, les journalistes et les militants de la société civile font l’objet de persécutions.

Enfin, la gestion économique et financière du pays laisse à désirer. Une dette extérieure colossale de 10 milliards de dollars américains grève l’avenir du Congo, au profit de l’enrichissement personnel de quelques individus.

Face à ce sombre tableau, Lubaya Claudel estime que le régime Tshisekedi a complètement perdu contact avec les réalités du pays et les attentes de la population. L’alternance politique de 2019 n’a pas tenu ses promesses, plongeant le Congo dans une crise multidimensionnelle dont il peine à se relever.