Une délégation de la CENCO et l’ECC est, depuis le début de cette semaine, en Belgique pour une mission de plaidoirie auprès des institutions européennes. Conduite par le Président de la CENCO, la délégation composée notamment par l’abbé Nshole et le pasteur Éric Nsenga aura normalement des entretiens avec le ministère belge des affaires étrangères et l’Union Européenne.

Dans un entretien à la presse ce mercredi, le secrétaire général de la CENCO a regretté l’entérinement puis l’investiture de Denis Kadima. Pour lui, le mal est fait et le pays a pris une très mauvaise direction à deux ans des élections. Une première, selon Donatien Nshole.

En ce qui concerne les preuves de corruption autour de la candidature de Denis Kadima, le prélat Catholique a révélé que Christophe Mboso et Félix Tshisekedi n’ont pas voulu accéder aux preuves que détenaient la CENCO et l’ECC parce que cela les embarrassent.

Pour le pasteur Nsenga, dans ce contexte de forcing, la crise que le processus électoral actuel va engendrer risque d’être sans précédent si rien n’est fait. Voilà pourquoi il en appelle au bon sens des uns et des autres pour sauver ce qui peut l’être maintenant pour ne pas avoir à gérer des conséquences après.

PM