L’ opposition au régime Tshisekedi est entrain de marquer, petit à petit, les esprits avec Ngobila à la tête de la capitale.
Le gouverneur de Kinshasa dont l’action reste à désirer, est entrain de prouver à la face du monde que le régime Tshisekedi n’est pas démocratique.
Répression des manifestations et violation des libertés publiques, pourtant garanties par la Constitution, voilà ce que l’autorité urbaine sait bien faire, quand il peine à mobiliser les recettes pour répondre aux besoins quotidiens de ses administrés.
En tout cas, quand il n’envoie pas la Police réprimer une manifestation des vendeurs du grand marché de Kinshasa, ou celle des mouvements citoyens et autres de la société civile qui marchent contre la taxe RAM, c’est encore lui qui décide d’interdire d’autres mouvements qui marchent pour exiger le départ d’un diplomatique dont les propos outrageant nos martyrs. Ngobila Mbaka musele l’opposition.
Avec Gentiny Ngobila, la coalition LAMUKA, divisée et visiblement en perte de vitesse, s’est réveillé de son sommeil.
Le 15 septembre, Fayulu et Muzito qui n’ont pu drainer un grand monde même à Tshangu, le très populaire district de la ville réputé bastion de l’opposition, a réussi son pari. Faire du boucan était pour eux une façon rêvée de marquer les esprits.
Et ils ont été naïvement servis par un gouverneur dont les erreurs d’appréciation suscitent de plus en plus de l’antipathie contre le régime.
LAMUKA qui annonce revenir sur cette même route demain pour exiger la dépolitisation de la CENI, s’inscrit dans la logique de mettre Tshisekedi en porte à faux avec ses partenaires. Malheureusement, Ngobila semble jouer le jeux, coulant ainsi, petit à petit, le Chef.
PM