Le député national Ados Ndombasi Banikina a déposé au bureau du président de l’assemblée nationale une question orale avec débat au ministre de la justice et garde sceaux Rose Mutombo sur la commission nationale de censure.

D’après cet élu national, la commission de censure a illégalement suspendu la diffusion de plusieurs chansons d’éveil de conscience dont celle du groupe MPR « Nini Tosali Te ».

Ados Ndombasi, estime que cette décision va à l’encontre de l’Article 23 de notre constitution qui dispose que « toute personne a le droit à la liberté d’expression ». Ce droit implique, je cite « la liberté d’exprimer ses opinions ou ces convictions notamment par la parole, l’écrit et l’image sous réserve du respect de la loi, de l’ordre public et de bonnes mœurs », fin de citation.

Pour lui, “il est inacceptable de restreindre sciemment la liberté d’expression de nos artistes, inacceptable qu’en plein 21ième siècle ce genre de pratique soient cautionnées dans État dit de droit”.

Le député de LAMUKA estime aussi que c’est un recul considérable de l’exercice des libertés fondamentales dans notre pays.

Ce qui démontre que les stigmates de la 2ième République ne sont pas encore bannis.

De ce fait, il est donc légitime selon lui, de s’interroger sur l’adéquation entre la liberté d’expression garantie par la constitution et une commission de censure dans un contexte Démocratique.

Dans sa correspondance adressée au ministre de la justice, Ados Ndombasi veut comprendre la justification d’une commission de censure sous un régime démocratique surtout que cette censure empiète selon lui, les compétences des institutions spécialisées.

En outre, il demande la suppression pure et simple de cette commission.