Le directeur provincial de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), ses deux adjoints ainsi que le porte-parole civil du gouverneur du Nord-Kivu ont été arrêtés depuis mardi 13 février dernier pour complicité avec les terroristes du M23, soutenus par le Rwanda. Ils ont ensuite été transférés à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

Les autorités militaires affirment avoir intercepté des communications entre les responsables de l’ANR et les rebelles du M23, ce qui aurait conduit à leur arrestation. Cependant, aucun détail concret n’a été divulgué quant à la nature de ces communications et à la nature exacte de leur complicité présumée. Le porte-parole militaire du gouverneur du Nord-Kivu a simplement déclaré que le dossier était entre les mains de la justice.
Ces arrestations surviennent à un moment critique pour la région du Nord-Kivu, où les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 font rage. Elles soulèvent des questions sur l’étendue des connexions entre certains responsables de l’ANR et le M23, ainsi que sur la capacité de l’armée à garantir la sécurité de la région. De plus, cette affaire met en lumière la tension persistante entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, qui est accusé de soutenir les rebelles du M23.