Après la hausse vertigineuse des prix des produits sur le marché qui a coûté son poste au ministre de l’économie destitué la semaine dernière par l’assemblée nationale, la population de Kinshasa est soumise à un autre calvaire ce lundi.

Dans plusieurs arrêts de bus, le transport se fait rare. Et pour cause, depuis hier après midi, les stations services sont fermées. Une pénurie de carburant qui a, du coup, augmenté le prix du transport en commun.

Si du côté du gouvernement aucune explication n’est fournie par rapport à cette situation, un gérant d’une station service contacté par 24sur24.cd évoque une carence des bateaux qui exportent le carburant.

“Depuis la guerre de l’Ukraine, le prix du carburant a sensiblement augmenté en Europe. Il fallait s’attendre à une telle répercussion chez nous, d’autant plus que notre carburant nous est importé. Nous ne pouvons vider nos stocks sans savoir de quoi sera fait demain, puisque les bateaux n’arrivent pas”, a-t-il confié.

PM