Les chrétiens catholiques de la République Démocratique du Congo qui ont manifesté à travers le pays, ce dimanche 04 décembre pour dénoncer et condamner  l’agression rwandaise dont le pays est victime sous couvert de terroristes du M23, ont été droits et exigeants envers le gouvernement de république.

Dans leur mémorandum ils ont recommandé aux autorités du pays, un certain nombre de points que le gouvernement devrait rapidement résoudre pour l’instauration de la paix dans la partie Est qui a longtemps souffert des affres de la violence imposées par la communauté internationale.

Pour l’église catholique, il faut que l’État joue pleinement son rôle régalien notamment par restructuration en profondeur de services de sécurité ; le retrait progressif de la Monusco du territoire national ; l’intensification du processus électoral.

Les chrétiens catholiques s’inscrivent contre la mutualisation des armées sur le sol congolais et exigent à tout prix la suspension de la participation de la RDC à la Francophonie ; le retrait immédiat de la RDC de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et de certaines organisations sous régionales ; la tarification par le parlement de tous les accords internationaux avant toute signature par le chef de l’État.

Cette guerre d’agression forcée à la République Démocratique du Congo par le Rwanda sous couvert du M23 connaît une complicité de communauté internationale à laquelle les prélats catholiques ont invité de cesser l’hypocrisie.

Faute de quoi et étant donné que la souveraineté nationale et intégrité territoriale sont non négociables, les chrétiens catholiques prêts à manifester jusqu’au sacrifice suprême de leur vie.

Par cet appel, l’État congolais devrait se ressaisir en faisant marche en arrière pour écouter la voix de la raison, car plusieurs analystes politiques ont toujours dénoncé le comportement de partenaires de la RDC depuis le début de cette crise qui remonte vers les années 1996.

JP.