Malgré son entérinement par l’Assemblée nationale et son investiture par le Chef, Denis Kadima comme président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est toujours une pilule amer pour l’Église du Christ au Congo (ECC). A en croire son porte-parole, qui s’est exprimé sur cette question, Denis Kadima n’est nullement la solution pour une centrale électorale qui se veut transparente et crédible.

Eric Senga qui insiste que Kadima a été porté à la tête de cette institution d’appui à la démocratie d’une façon illégale, jouerait le jeu du pouvoir actuel car étant “proche” de Félix Tshisekedi, chose que l’ECC et l’Église catholique avaient décrié.

“ Pour nous, Kadima n’est qu’un problème qui s’ajoute au lot de problèmes qui mettent en mal la crédibilité et la légitimation du processus électoral. Ce qui est mis en place là, c’est la CENI format majorité parlementaire”, a déclaré le porte-parole de l’ECC, Éric Senga.

Signalons que lors d’une conférence de presse organisée le mardi 16 novembre à Kinshasa, deux structures religieuses appartenant à l’ECC et à l’Église catholique, à savoir le CALCC et le MILAPRO ont annoncé de manifestations à venir, notamment pour exiger la dépolitisation de la CENI.