Les réactions fusent de partout après entérinement par l’Assemblée nationale des nouveaux animateurs de la commission électorale nationale indépendante (CENI). L’ancien coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC), Néhémie Mwilanya, estime que ce passage en force risque de fragiliser le processus électoral.
Pour ce proche de Joseph Kabila, la crise politique se profile désormais à l’horizon.
« Le forcing de l’équipe Kadima à la tête de la CENI c’est un coup de massue à la confiance entre parties prenantes à un processus électoral déjà délicat. En plus d’une crise sécuritaire à l’Est, c’est désormais la crise politique qui s’installe à Kinshasa. Pour quelles perspectives? » a écrit Néhémie Mwilanya.
L’Assemblée nationale a entériné 12 sur 15 membres de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI) après l’adoption du rapport de la commission chargée d’examiner les dossiers individuels des candidats.
Trois postes réservés à l’opposition sont restés vacants. L’opposition dénonce la manière dont le processus s’est déroulé. Ensemble pour la République via ses groupes parlementaires MS-G7 et AMK et Alliés a également dénoncé la même chose et dit n’avoir pas désigné officiellement ses délégués. Pourtant, un de ses élus a été désigné au poste de rapporteur adjoint. Après cette étape, la résolution sera envoyée au Président de la République en vue de procéder à leur investiture.
Cephas Kabamba