En RDC, la compagnie canadienne Ivanhoe Mines a annoncé mercredi 26 mai l’entrée en production de sa mine de cuivre Kamoa-Kakula. Elle a produit ses premiers concentrés de cuivre la veille, soit plusieurs mois avant la date prévue.
“C’est un moment historique pour Ivanhoe Mines et la RDC”, a indiqué le patron de la compagnie, Robert Friedland, qui indique que la découverte et l’entrée en production (en avance sur le calendrier défini) d’actifs de cuivre d’une telle envergure et teneur sont en général une licorne dans l’industrie.
Pour atteindre cet objectif, il aura donc fallu 24 ans à Ivanhoé et son partenaire chinois Zijin Mining, a investi à plusieurs centaines de millions de dollars dans l’exploration, les différentes études et la construction du projet. La première phase devrait permettre de produire 200 000 tonnes de cuivre par an et la deuxième phase portera ce volume à 400 000 tonnes. Ivanhoe Mines veut faire du projet Kamoa-Kakula la deuxième plus grande mine de cuivre en production au monde, avec une livraison annuelle de 740 000 tonnes de cuivre dès la douzième année d’exploitation.
L’entrée en production de la mine de cuivre Kamoa-Kakula intervient à un moment où le prix du cuivre flirte avec la barre des 10 000 $ la tonne depuis quelques semaines.
C’est donc une vraie manne financière qui attend les parties prenantes, y compris la RDC où, tout récemment, le président Félix Tshisekedi s’en est pris violemment aux compagnies minières internationales actives en RDC, qui selon lui « deviennent de plus en plus riches » alors que les Congolais « croupissent toujours dans la misère ».
Ukiabi