Promouvoir et protéger la Rumba congolaise, c’est l’essentiel du combat que veut mener Catherine Katuba, Ministre des Arts et Cultures à travers une campagne de sensibilisation, soutenue par les deux rives du Congo.

L’objectif du plaidoyer est la reconnaissance dans le patrimoine mondial culturel, de la rumba congolaise dont les limites ont dépassé les frontières nationales, car la version cubaine de la rumba a été admise à l’UNESCO depuis 2016.

“ Nous devons promouvoir, protéger la culture de la Rumba congolaise”, a déclaré la Ministre de la culture devant les représentants venus de deux congo qui ont en commun, la même culture.

“ Les grands de la rumba, grand kallé et autres sont allés à Cuba pour inspirer le jazz international ; La rumba est issue de l’histoire de l’esclavage, c’est l’expression de la souffrance dans la traite négro-africaine, elle traduit les gestes”, a précisé la patronne de la culture.

Ce combat tombe à point nommé, 8 ans après la mort de l’un de ses grands à l’instar de Rochereau Tabu ley qui serait fier si la rumba qu’il a porté au-delà des frontières nationales, soit inscrite à l’UNESCO.

Pour rappel, c’est depuis l’année dernière que le dossier de la RDC pour l’inscription de la rumba congolaise à l’UNESCO a été déposé.

JP.