Dans son dernier rapport des dénonciations sur les faits de la corruption en République Démocratique du Congo, dont une copie est parvenue à notre rédaction, le réseau des parlementaires contre la corruption (APNAC-RDC) renseigne avoir recensé plus de 170 dénonciations de ses différentes sources entre 24 janvier au 31 décembre 2020.

Sur ce 170 dénonciations, seuls 148 cas ont été analysé à fond dont le gouvernement central compte 54 parmi ces cas, soit 36,48%.

Plusieurs ministères ont fait l’objet d’alertes que l’APNAC a reçues. On note la Primature ; le Ministère des Finances ; le Ministère de la Santé Publique ; le Ministère des Mines, le Ministère de Transport et voies de Communication ; le Ministère de Poste et Télécommunication ; le Ministère des Infrastructures et travaux Publics ; le Ministère de l’Economie ; le Ministère de la Justice et Garde des Sceaux, le Ministère de l’Industrie, le Ministère de la jeunesse et initiation à la N.C ; le Ministère de l’Environnement ; le Ministère du Budget et le Ministère de la Formation Professionnelle.

Par ailleurs, ce rapport indique qu’au de-là de ces institutions de la République, l’APNAC-RDC a reçu également quelques dénonciations concernant les institutions d’appui à la Démocratie dont la Banque Centrale du Congo ainsi que le secteur privé.

Pour remédier à ces pratiques de corruption qui prend une autre tournure en RDC, l’APNAC invite le Premièr Ministre à sanctionner des agents impliqués et les déférer devant les instances judiciaires compétentes ; De doter les moyens suffisants à la lutte contre la corruption pour une mobilisation accrue des recettes publiques.

Céphas Kabamba