Vingt-neuf personnes – 28 civils et un militaire – ont été tuées dans des attaques des rebelles ADF dimanche dans l’est de la République démocratique du Congo, selon un nouveau bilan communiqué mardi de sources locales.
Un précédent bilan faisait état de plus d’une dizaine de morts.

Les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) ont attaqué la localité de Masambo et trois autres villages voisins dimanche soir dans le territoire de Beni (province du Nord-Kivu). Le bilan s’élève à “29 morts: 28 civils et un capitaine des FARDC (armée congolaise)”, à indiqué à l’AFP Ricardo Rupande, président de la société civile locale.

Certaines des 28 victimes civiles ont été tuées dans des habitations, d’autres en brousse, a précisé Winye wa Benga, chef du village de Masambo, qui avait évoqué lundi la mort d’au moins 11 personnes, tuées à l’arme blanche, et l’enlèvement de deux autres.

Le capitaine tué était le commandant de l’unité de l’armée congolaise venue en renfort pour combattre ces ADF, a précisé le porte parole de l’armée dans la région, le capitaine Antony Mualushay.

Les ADF sont présentés par l’organisation jihadiste Etat islamique comme sa branche en Afrique centrale (Iscap). Ils sont accusés de massacres dans l’est de la RDC et d’attentats jihadistes sur le sol ougandais.

L’armée ougandaise a lancé une opération contre eux fin novembre dans l’est de la RDC, conjointement avec l’armée congolaise.

Comme la province voisine de l’Ituri, le Nord-Kivu est placé depuis mai 2021 sous le régime de l’état de siège, qui a remplacé l’administration civile par l’armée et la police.

(AFP avec ACTUALITE.CD)