Devant nos confrères de l’AFP, l’Inspecteur général des finances, chef de service Jules Alingete affirme que l’IGF a des résultats palpables sur le terrain, surtout dans la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics.

Répondant à la question sur l’impact de méthodes de l’IGF sur la tenue des finances publiques, Jules Alingete, dans son rôle de gendarme de finances, affirme que son entité est d’un apport positif dans l’amélioration des recettes de l’État.

“ En 2020, les finances publiques n’ont pas pu atteindre 400 millions de dollars de recettes mensuelles. C’était 300, 350, 320, 380 millions de dollars. Nous avons commencé en août 2020 avec la lutte contre des fausses exonérations. Ce combat a été mené contre l’avis de beaucoup d’experts, voire de certains membres du gouvernement. Au mois de mars 2021, les choses ont commencé à bouger. Aujourd’hui, je peux vous garantir qu’il n’y a aucun mois où le Trésor public a réalisé moins de 500 millions de dollars”, a déclaré Jules Alingete.

Jules Alingete, un économiste, a été porté à la tête de l’Inspection Générale des Finances (IGF), ce service attaché à la Présidence de la République, depuis juillet 2020. L’IGF a pour mission spéciale de lutter contre les malversations financières, les détournements et la corruption dans les finances publiques.

P.KTK