Les réactions fusent de partout après le passage en vogue de la musique dite révolutionnaire, qui exprime le ras-le-bol et la déception d’une frange de la population congolaise. Le candidat malheureux à la présidentielle du 30 décembre 2018, Martin Fayulu Madidi, a salué l’ingéniosité de ces artistes musiciens. Pour lui, la liberté d’expression un droit fondamental pour tous.
« Je salue la clairvoyance des jeunes musiciens congolais dans leurs interrogations-interpellations à travers les chansons telles que: Nini Tosali te, Peuple Aboyi RAM, Lettre à Ya Tshitshi, Le Président a été Nommé, Politicien Escroc… Se ressaisir, comme peuple, est un devoir », peut-on lire sur son compte twitter.

Rappelons que la Commission congolaise de censure des chansons a levé ce mercredi 10 novembre, la mesure d’interdiction sur la diffusion en République Démocratique du Congo d’une des deux chansons qui interpellent le pouvoir en place et la classe politique congolaise. La commission de censure a indiqué que l’interdiction de la chanson “Nini tosali te (Que n’avons-nous pas fait, en lingala)” n’est plus appliquée, un représentant du groupe musical MPR ayant sollicité la levée de cette décision afin d’ouvrir la voie à la régularisation de la procédure.

Céphas Kabamba