Le samedi 23 octobre, lors d’une rencontre avec la presse l’inspecteur général des finances et chef de service avait souligné que les dépassements budgétaires n’étaient pas une megestion, moins encore un détournent des deniers publics. Plusieurs réactions de désapprobations se sont succédé. La dernière en date est celle de l’observatoire de la dépense, une organisation de la société civile spécialisée dans le suivi budgétaire.


« la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques fixent deux notions majeures de gouvernance budgétaire : celle d’autorisation d’engagement et des crédits de paiement. Ainsi, « les autorisations d’engagement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées. Les crédits de paiement constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année. Ils sont inscrits dans des programmes attribués aux ministères et Institutions » [Article 42].


Et d’ajouter: « … les crédits budgétaires sont limitatifs. Les dépenses sur crédits limitatifs ne peuvent être engagées ni ordonnancées au-delà des dotations budgétaires » [Article 38].


L’observatoire de la dépense publique est allée encore plus loin en évoquant l’article 126 de la loi relative aux finances publiques, qui énumère les actes passibles « d’une sanction pour faute de gestion au niveau du pouvoir centrale.

Selon l’ODEP, la sortie médiatique de Jules Alingete n’avait pour objectif couvrir les actes de mauvaise gestion ayant élue domicile à la Présidence.

Ukiabi