Attendu ce lundi 08 août au bureau de l’assemblée nationale pour s’expliquer après avoir sollicité la surséance du 04 août dernier sur le réquisitoire du procureur général près la cour de cassation, le député national Jean-Marc Kabund a fait observer et  justifié son refus par le fait qu’il ne saurait accompagné un bureau de l’assemblée nationale dans une forfaiture.

“De tout ce qui précède je ne saurais accompagner le bureau de l’assemblée nationale dans une forfaiture qui s’apparente à une messe noire dite consistant à me museler et à violer de manière spectaculaire mes droits d’élu du peuple”, a-t-il fait savoir.

L’ancien vice-président de l’Assemblée nationale rappelle à Mboso que, c’est à tort d’évoquer l’article 151 de la constitution.

” En tant qu’organe de l’assemblée nationale appelé à protéger les droits de députés nationaux, le bureau ne devra pas statuer précipitamment sur la demande d’autorisation des poursuites et de la levée des immunités aussi longtemps que instruction judiciaire est en cours, il est habilité logiquement à repousser cette demande, il ne vous est donc pas demandé d’être dans la peau du procureur général mais comprendre que l’ instruction judiciaire poursuit et que c’est à tort d’évoquer l’article 151, alinéa 2 de la constitution du 18 février 2006″, a rétorqué le maître-nageur.

Pour mémoire, le procureur général près la cour de cassation avait adressé une lettre de réquisition du 04/08/2022, sollicitant l’autorisation des poursuites et la levée des immunités contre Jean Marc Kabund A Kabund qui devrait affronter pour la deuxième fois au procureur général le mardi 09 août, date de la prochaine audience.

JP.