Dans sa déclaration syndicale du 27 août 2022, la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC, réuni en Assemblée générale pour statuer sur les revendications pressantes et imminentes des enseignants avant la rentrée scolaire, telle que fixée par le gouvernement de la république, a décidé la non reprise du travail à la date du 05 septembre prochain.

” Face à la mauvaise foi du gouvernement qui s’accapare sans vergogne plus de 80% du revenu national pour leur train de vie et celui de leurs proches, les enseignants réunis en assemblée générale décident la non reprise du travail dans le secteur de l’EPST à la date du 05 septembre 2022 et demandent au gouvernement de reporter la rentrée scolaire au 26 septembre 2022, pour lui permettre de donner des réponses aux enseignants et inspecteurs d’une part et d’autre part, permettre au parlement congolais de tenir compte des revendications sociales des enseignants lors de la session budgétaire de septembre”, a fait savoir jean Bosco Puna secrétaire général du synecath et porte parole de la synergie qui rappelle à tous les enseignants du primaire et secondaire ainsi qu’aux inspecteurs à la solidarité.

” La synergie rappelle à tous les enseignants du primaire et secondaire ainsi qu’aux inspecteurs à travers le pays à la solidarité afin de contraindre le gouvernement à assumer ses responsabilités régaliennes et sauver la gratuité de l’enseignement”, a-t-il rappelé.

Jean Bosco Puna invite les églises et les gestionnaires des écoles à ne pas menacer les enseignants qui revendiquent leur droit le plus légitime; aux parents de garder les enfants pour leur sécurité jusqu’au 26 septembre.

La synergie se désolidarise des enseignants des écoles de prestiges qui travaillent de concert avec le ministre Tony Mwaba pour ruiner et sacrifier les autres enfants .

” La synergie dénonce l’habitude des écoles dites de prestiges, elle condamne la tenue du fameux congrès du synecath sous la barbe de Tony Mwaba”, a-t-il laissé entendre.

Alors que le gouvernement appelle à une rentrée scolaire apaisée, sans répondre aux revendications des enseignants, la rentrée scolaire risque d’être de façade comme l’année dernière qui a connue plusieurs mois de grève et dont la qualité de l’enseignement court un risque.

JP.