La ministre belge des affaires étrangères, Hadja Lahbib, a, d’un ton ferme, a condamné ce jeudi 7 mars, les violences commises dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) . La diplomate belge a également exigé le retrait des Forces rwandaises de défense (RDF) du territoire congolais. Une position ferme exprimée 24 heures après que plusieurs localités de la chefferie de Bwito dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, sont passées sous contrôle de la coalition M23-RDF.
« Je dénonce et condamne la poursuite des violences à l’Est de la RDC et l’impact sur les civils, comme autour de Nyanzale. Nous appelons le M23 à cesser les hostilités et le Rwanda à mettre fin à tout soutien au M23. Les forces armées rwandaises doivent se retirer de la RDC », écrit-elle sur X.

Malgré plusieurs appels au cessez-le-feu, le mouvement terroriste du M23, soutenu par l’armée rwandaise, continue d’être à la base de l’insécurité dans plusieurs localités de la province du Nord-Kivu. Plusieurs grandes agglomérations sont passées ces dernières 72h, sous contrôle des rebelles du M23/RDF dans la chefferie de Bwito (territoire de Rutshuru), au Nord-Kivu. La dernière entité conquise par les rebelles est Kibirizi, une cité stratégique de Bwito qui est entièrement occupée depuis le matin de ce jeudi 7 mars. Des entités, comme Nyanzale, Katwe, Rwahanga, Kabanda, Kirima, Kashalira et autres sont également occupées par le M23/RDF.
Cette situation a provoqué de nouveaux déplacements massifs de la population, se dirigeant vers Rwindi, en territoire de Rutshuru, et d’autres même vers Kanyabayonga, Kaina et Kirumba en territoire de Lubero, fuyant ces hostilités.

Cephas Kabamba