C’est une énième spoliation des espaces publics à travers la ville province de Kinshasa où le phénomène prend de plus en plus d’ampleur.

Après la tentative de la spoliation d’un espace dans la municipalité de Mateté , c’est au tour du terrain Kauka II, en face du centre Lindonge, d’être spolié selon la population riveraine, qui dénonce cette vente illicite. Pour manifester leur ras-le-bol, la population de ce quartier a organisé une marche de protestation partie de l’arrêt Mabanga en passant par l’école de Navigation jusqu’au centre Lindonge comme point de chute.

Un mémorandum a été déposé au cardinal Ambongo Archevêque métropolitain de Kinshasa, en sa qualité du notable et voisin du lieu spolié.

“ Nous dénonçons toute construction de la morgue sur ce terrain, nous n’allons jamais accepté qu’on vienne construire une morgue, nous ne savons pas qui a acheté et qui a vendu un espace public, nous sommes allés voir le Cardinal Ambongo comme notable et notre voisin, il a promis porté notre cause au plus haut niveau tout en cherchant à connaître les auteurs de cette spoliation.
Le cardinal nous demande de faire une pétition en vue de collecter les signatures”, a précisé un manifestant avant de poursuivre :
“ Nous allons poursuivre jusqu’à ce que ce projet de construction de la morgue à cet endroit échoue. Nous allons nous lever contre toute autorité qui va nous interdire de marcher, il y a peu, le feu cardinal Monsengwo s’était opposé à la construction d’une station à quelques mettres d’ici, le gouverneur André Kimbuta avait abandonné son projet”.

Depuis un temps, il s’observe des constructions anarchiques, sans tenir compte de l’environnement, lesquelles constructions s’apparentent a un passage en force de spoliation de terrains et espaces publics que dénonce la population.

Le cas échéant, c’est la construction d’une morgue en plein autoroute, à Limete kingabwa sur l’avenue de poids lourds; morgue qui serait un don du député UDPS Gecoco Mulumba à sa base électorale, alors que la Vice- Première Ministre de l’Environnement s’était opposé à l’idée.

JP.