Lors du dialogue intercommunautaire de trois jours à Kinshasa, le président des sages des bafuliro, Kimwanga Kangela, note, en dépit de tout, que les avancées sont enregistrées dans la recherche des solutions aux problèmes à la base du déchirement de la communauté vivant dans les hauts et moyens plateaux de Fizi.

Ce dernier précise tout de même que la question liée à l’identité de banyamulenge demeure sans inquiétante et surtout sans réponse jusque là.

“Nous avons trouvé des compromis notamment sur la volonté de vivre ensemble, de mettre fin à la guerre et aussi de vivre ensemble. Un seul point est la question épineuse de l’identité culturelle des tutsis congolais, appelés Banyamulenge, qui n’a pas trouvé des compromis et nous avons renvoyé cette question dans d’autres réunions qui pourraient venir ultérieurement”, a déclaré Kimwanga Kangela au sortir de cette activité de trois jours.

Au regard des violences occasionnées par l’activisme des groupes armés à connotation tribale qui déchirent cette partie du pays, ce dialogue se veut un espace favorable pour aplanir les divergences entre les communautés des hauts et moyens plateaux de Fizi, Uvira et Mwenga. Au delà de ça, à en croire une grande partie de la population de ce coin, la responsabilité de l’État congolais eu égard à sa mission, est impérieuse dans la recherche de la paix et l’harmonie dans cette région déchirée.

” Nous sommes engagés pour voir comment les sensibiliser les groupes armés à déposer les armes et suivre le chemin du processus de paix à travers le DDR-C”, a déclaré Kimwanga Kangela.

Identifiés comme déstabilisateur de cette partie du pays par d’autres communautés, les banyamulenge réfutent ces allégations, et se considèrent comme artisans et promoteurs de la paix.

Signalons que cette zone est marquée, ce dernier temps par des incursions d’hommes armés en provenance de la plaine de la Ruzizi vers les hauts et moyens plateaux. Les informations du reste confirmées par les autorités locales.