Après l’intervention du ministre des droits humains, Albert Fabrice Mpuela qui dénonçait les conditions dans les quelles, les jeunes délinquants dits Kuluna, ont été transférés lors de la 6 ème vague au centre du service national de Kanyama Kasese dans la province isolée du haut Lomami, la hiérarchie de ce centre de formation, apporte ces précisions pour mettre fin à toute polémique.

Le ministre n’avait pas caché sa colère, allant jusqu’à dénoncer ce qu’il avait qualifié de ” relégation” en matière des droits de l’homme au regard du mode opératoire.

En réaction, le Général Jean-Pierre Kasongo Kabuik, commandant du service national, apporte quelques précisions en ce qui concerne le mode opératoire et la finalité de cette opération.

” Sans être porte parole de la police, je ne vois pas pourquoi il y a cette polémique. Dans cette ville, vous savez ce qu’il y a eu avec ces jeunes gens. vous savez combien de policiers et militaires ont été emputés de bras par ces Kuluna. je ne vois pas à quel niveau il y a violation des droits humains. Ces jeunes gens sont potentiellement dangereux et ils n’ont peur de personnes. Il y a des méthodes utilisées, on les arrête pas pour être transféré en prison mais on les envoie au service national pour être utile à la société”, a déclaré le commandant du service national qui a parlé également de conditions de vie favorable de ces jeunes gens.

” Le centre n’est pas un mouroir, ils n’ont jamais passé 24 h sans manger et ils mangent trois fois par jour. Il y a parmi eux, ceux qui refusent actuellement de rentrer à Kinshasa. Ils reçoivent une formation et un encadrement. On organise des matchs de football avec les villages voisins, c’est vraiment de la vie” a-t-il précisé.

Au regard de ces précisions, on constate qu’il y a une absence de concertations entre différents ministères sur ce dossier de transfèrement de ces jeunes Kuluna.

JP.