Trois communes urbaines de la ville de Kisangani dans la province de Tshopo ont enregistré dans la nuit de lundi à mardi 11 mai dernier, trois cas de meurtre.

À en croire, dans la commune Kisangani, un taximan moto a été criblé de balles par des personnes non encore identifiées avant de se faire ravir son engin.
Un autre corps d’un homme égorgé a été retrouvé sur une barge, au quai du beach bac de l’Office de route. Et, non loin de la BRALIMA, sur la 5e avenue Pumuzika dans la commune Tshopo, une femme a été retrouvée morte dans sa maison après avoir été poignardée.
Jusqu’à la preuve du contraire, les auteurs de tous ces forfaits ne sont pas encore identifiés par les services de sécurité.
En avril dernier, un taximan moto a succombé, à ses blessures après avoir été poignardé par des brigands en pleine journée. Il avait été entraîné dans un guet-apens au jardin botanique par deux jeunes filles qui avaient sollicité son service.
Des sources proches de cette dernière déclarent que les moyens font défaut pour leur permettre de mener à bien leur travail.

Depuis un certain temps, l’insécurité grandi dans la ville ne laisse pas les Boyomais indifférents. Des voix se lèvent pour dénoncer l’inaction de la police.