Si la majorité des membres de l’Union sacrée pour la nation, crie tout haut leur soutien au Président de la République; ce n’est pas le cas avec Moïse Katumbi, président du parti Ensemble pour la République et l’un des piliers de l’Unions sacrée de la Nation, qui depuis un moment, se révèle être trop exigeant dans sa participation au sein de cette majorité parlementaire de Félix Tshisekedi.

Dans sa lettre adressée au Président de la République, Moïse Katumbi n’est pas aller par le dos de la cuillère pour exprimer son desiderata. Selon lui, la participation de son parti politique dans l’union sacrée n’est pas conditionnée par des postes mais plutôt par des valeurs de la République.

“En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas à la recherche des postes. Par contre, nous demeurons soucieux de préserver les valeurs de la République au rang desquelles figure le consensus qui demeure le ferment de la cohésion nationale. Nous vous demandons également d’imposer aux responsables de l’Union sacrée le respect des textes andin de ne pas y laisser prospérer les anti-valeurs, notamment la corruption, le débauchage, l’achat des consciences, contre lesquelles vous avez engagé une lettre sans merci”, écrit Moïse Katumbi au chef de l’État.

Entre le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et son allié dans l’Union sacrée de la nation, Moïse Katumbi, leader de l’Ensemble pour la République, le courant ne semble plus passer.
Ce n’est pas une révélation fracassante que d’affirmer que le président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi Chapwe, en a marre de poursuivre avec «son frère», le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, au sein de l’Union sacrée de la nation.

Cephas Kabamba