Devant la représentation nationale, ce mercredi 30 mars 2022, le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur s’est soumis à un grand oral. Le patron de la territoriale devait s’expliquer sur les prérogatives légales reconnues à son ministère dans la gestion des institutions provinciales et sa participation qualifiée de “tendancieuse” dans le règlement des conflits dans les provinces de la République.

Au total Cinquante-sept (57) élus se sont inscrits pour la prise de parole. Après cet exercice, le VPM Daniel Aselo a obtenu un délai de 7 jours pour affiner sa réplique et rencontrer les préoccupations des élus nationaux.

L’auteur de la question orale avec débat, le député national Jean-Pierre Kayembe dit motiver son initiative de contrôle parlementaire par le fait, selon des informations, le Vice-Premier, Ministre de l’Intérieur n’entretient pas de bonnes relations avec les institutions provinciales, gère avec partie pris et de manière tendancieuse les conflits dans les provinces. De même, le VPM de l’Intérieur préférerez des exécutifs au détriment des assemblées provinciales.

A son tour, Daniel Aselo a expliqué qu’il a hérité d’une crise institutionnelle quasi-généralisée au niveau de 17 provinces sur les 26 provinces dont Haut-Lomami, Mongala, Mai-Ndombe, Tshopo, Ituri, Kwango, Kongo Central, Kwilu, Lomami, Lualaba, Kasai, Tanganyika, Bas-Uélé, Kasaï Central et Sankuru. A cette liste s’ajoutent le Nord-Ubangi et Kinshasa.

Par ailleurs, le VPM Aselo a dit qu’il est difficile, pour lui, d’entretenir des relations sans heurts avec toutes les institutions provinciales au regard des invitations obligées en sa qualité de Ministre en charge de sécurité et de l’ordre public, notamment dans les conflits qui opposent les deux institutions provinciales, généralement.

Pour ce qui est de l’intervention tendancieuse dans le règlement des conflits dans les provinces, le VPM Aselo regrette que l’auteur de la question orale n’a pas précisé la portée de sa question.

S’agissant du conflit réglé par décision judiciaire, Aselo affirme que sa position a toujours été de respecter la volonté du juge, au nom du principe de séparation du pouvoir, socle de l’état de droit.