La 35è session de l’Assemblée générale ordinaire de l’UA s’ouvre ce weekend à Addis-Abeba. Au cours de ce sommet de chefs d’Etats et de gouvernements qui marque le 20eme anniversaire de l’organisation continentale, Félix Tshisekedi cède la présidence tournante de l’organisation à Macky Sall.

Outre la crise à la Covid19, le mandat de Tshisekedi a été plus marqué par l’insécurité, les coups d’États et la faiblesse, sinon l’absence de l’UA dans certains crises.

Tchad, Mali, Guinée, Burkina Faso et Tshisekedi

Jamais l’Union africaine n’a enregistré, depuis sa création, des coups d’État aussi successifs que sous la Présidence de la RDC.

En effet, quand il prend les règnes de l’organisation continentale en février 2021, Félix Tshisekdi s’est engagé à « faire taire les armes ».

C’est, en ce sens, qu’il a appelé au dialogue au Sahel et au nord du Cameroun, notamment. Et, dans cette même perspective, Tshisekedi a envoyé, au début de son mandat, une délégation en Éthiopie, au Soudan et en Égypte, pour tenter de trouver un accord sur le barrage de la Renaissance, qui empoisonne les relations entre ces trois pays.

Mais, voici que les Coups d’État viennent assombrir son bilan. Au Tchad, au Mali, en Guinée et aujourd’hui au Burkina Faso, les armes continuent de défier Félix Tshisekedi.

L’ effet Contagion des Coup d’État en Afrique reste un très mauvais signe, tant il fait reculer la démocratie et fraine le développement du continent.

C’est donc à ce point que se situe notamment le défis de Mack Sall.

PM