L’accord entre le Royaume-Uni sur l’immigration dont le Royaume-Uni avait annoncé vouloir envoyer au Rwanda les demandeurs d’asile arrivés illégalement dans le pays a suscité beaucoup de réactions dans le monde entier et en RDC en particulier où d’aucuns ne cessent de demander s’il est ou pas compatible avec le droit international.

Plusieurs congolais se sont interrogés sur les intentions réelles du Rwanda alors que son pays est déjà surpeuplé sans oublier ces veillites expansionnistes vis-à-vis du pays de Lumumba.

Parmi les personnalités congolaises à montrer au créneau, il y’a Déborah Kayembe Buba- recteur de l’université d’Edinburgh, en Écosse – qui est une des voix qui se fait entendre dans le monde intellectuel britannique.

Suite à son opinion sur l’authenticité de la théorie du génocide rwandais, l’Ambassadeur du Rwanda en Angleterre exige à travers une pétition la démission de Debora Kayembe, Recteur en Chef à Edinburgh University qui se réunira ce lundi 25 avril pour décider de son sort.

Rappelons que dans un tweet Déborah Kayembe a interpellé le premier ministre britannique Boris Johnson et accusé Paul Kagame d’être l’auteur du génocide Rwandais appelant ainsi le peuple congolais a rester vigilant sur cet accord visant à long terme , la balkanisation de la RDC.

« Monsieur le premier ministre Boris Johnson nous avons atteint le fond du mal dois-je vous rappeler que le génocide au Rwanda a été orchestré par Paul Kagame », peut-on lire dans le tweet de la Recteur congolaise d’origine.

Et d’ajouter : « Le premier ministre Boris Johnson commence son plan de balkanisation en ouvrant un champ de concentration des candidats réfugiés en Grande Bretagne au Rwanda, peuple congolais soit vigilant a-t-elle déclaré.

Ces déclarations ont été mal prises par les autorités rwandaises qui en veulent à Deborah Kayembe qui mettent la pression en usant de leur lobbying au sein des institutions britanniques pour faire tomber Déborah Kayembe.

De son côté, l’Université affirme qu’elle ne partage pas les propos de Déborah kayembe, qui ont été exprimés à titre personnel. Dans sa lettre du 22 avril adressée au diplomate Rwandais Jhonston busingye, l’Université dit que “le recteur n’est pas chef de l’université. Le rôle du recteur dans notre université est en grande partie cérémoniel”.