Dans une correspondance adressée au Procureur de la République près la Cour de Cassation, les avocats de Nico Kabunda et Papy Ngaka, respectivement garde du corps et chauffeur du député national Chérubin Okende dénoncent le fait qu’ils ne soient pas en mesure d’accéder à leurs clients ainsi que les assister devant la commission d’enquête au commissariat provincial de la Police nationale ville de Kinshasa, après l’assassinat le 13 juillet de l’élu de la Lukunga à Kinshasa.

Ce collectif d’avocats annonce avoir formulé, en date du 20 juillet 2023, une demande adressée au Procureur général près la Cour de Cassation pour cette fin.

Pour ce collectif d’avocats, cette politique du Parquet est une « violation flagrante des droits de la défense » de leurs clients.

Dans une nouvelle correspondance transmise le 28 juillet 2023, ces mêmes avocats ont réitérés leur requête au bureau du Procureur général près la Cour de Cassation, en sa qualité de maître de l’action publique et celà, conformément à l’article 19 de la constitution de la République Démocratique du Congo.

“ Le droit de la défense est organisé et garanti. Toute personne a le droit de se défendre elle-même ou de se faire assister d’un défenseur de son choix et ce, à tous les niveaux de la procédure pénale, y compris l’enquête policière et l’instruction préjuridictionnelle. Elle peut se faire assister également devant les services de sécurité ”, stipule l’article 19 de la constitution.

Une situation qui, selon certaines réflexions, pousse à s’interroger sur la partialité de la procédure dans ce dossier d’assassinat Chérubin Okende.

Rappelons que ce proche collaborateur de Moïse Katumbi a été retrouvé mort criblé des balles a bord de sa jeep, le matin du 13 juillet 2023 sur l’avenue Poids lourds à Kinshasa.

PKTK