Sur l’invitation du Président de la Chambre basse du Parlement, les confessions religieuses ont défilé au cabinet de Christophe Mboso, ce samedi 10 juillet. Il a tour à tour conféré avec la Comico, l’Armée du salut, l’Eglise orthodoxe et l’union des églises indépendantes du Congo.

A savoir, l’iman Cheik Abdallah Mangala, représentant légal de la Communauté musulmane du Congo (COMICO), accompagné de l’honorable Moussa Kalema ont conduit la délégation musulmane.

Leurs échanges ont tourné autour de plusieurs sujets, notamment la situation sociale des populations congolaises, la loi sur la CENI ainsi que situation de la Comico qui traverse des moments difficiles.

« Nous sommes venus répondre à l’invitation du président de l’Assemblée nationale. Nous avons échangé autour des questions préoccupantes du moment. Nous avons passé en revue la situation sociale des populations, on a épilogué autour de la loi sur la CENI et le problème de notre communauté qui passe des moments difficiles (…). Nous avons eu des échanges sincères, francs et très enrichis. Le président était très attentif à nos dires », a déclaré le député Moussa Kalema.

S’agissant de l’unité de la Comico, le secrétaire général de la Comico a affirmé que la brouille qui a caractérisé cette communauté religieuse appartient désormais au passé.

« La Comico est une et indivisible, dirigée par l’imam Mangala ayant succédé à l’iman sortant Mwinyi. Le Conseil d’Etat et le Tribunal de grande instance de Gombe a tranché en faveur de Mangala, seul représentant légal et légitime de la communauté musulmane du Congo », a insisté l’honorable Moussa Kalema.

De son côté, l’honorable Christophe Mboso est resté très attentif aux propos de ses interlocuteurs avant de leur prodiguer de sages conseils.

La délégation de l’Armée du salut, conduite par le colonel Daniel Moukoko, est allée entretenir le speaker Mboso de ses trois missions : évangélique, sociale et humanitaire.

« Nous prêchons l’évangile pour le salut du Congolais et quand celui-ci est sauvé, nous avons un pays qui est sauvé, avec des institutions crédibles, stable et démocratiques, avec une population qui vit des conditions sociales améliorées, avec une situation sociale, politique et économique améliorée », a déclaré le porte-parole de la délégation.

L’autre volet de ces échanges a tourné autour des œuvres sociales. L’Armée du salut participe au développement du pays à travers les œuvres sociales dans les secteurs de l’éducation, la santé, le développement communautaire, les actions humanitaires.