Le Procureur général près la cour de cassation ordonne au procureur général près la cour d’appel de Matete, d’ouvrir une information judiciaire à charge du Cardinal Fridolin Ambongo.
Selon Firmin Mvonde, l’archevêque de Kinshasa violente délibérément les consciences et semble trouver un plaisir à travers les faux bruits et autres incitations des populations à la révolte contre les institutions établies et attentats contre les vies humaines.
Dans un document devenu viral, le procureur général près la cour de cassation révèle que le prélat catholique a déjà décliné son invitation pour une rencontre prévue dans son office le 25 Avril dernier.
“Depuis belle lurette, il s’observe dans les comportements de Monseigneur Fridolin AMBONGO, Archevêque Catholique Métropolitain de l’Archidiocèse de Kinshasa, au moment où le pays fait face à la guerre dans sa partie orientale, une constance des propos séditieux tenus lors des points de presse, interviews et autres sermons, de nature à décourager les militaires des forces armées de la République qui combattent au front, mais aussi incitatifs à la maltraitance par les rebelles et autres envahisseurs des populations locales déjà meurtries par autant d’années de destabilisation” a écrit le procureur Firmin Mvonde.
Le Cardinal Fridolin Ambongo n’a pas abdiqué à ses habitudes de ces derniers temps de prendre une position hostile envers le régime Tshisekedi. Alors que son homélie du jour de la Pâques concernant la situation sécuritaire de la République démocratique du Congo continue à faire tâche d’huile dans l’opinion nationale, l’archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo a encore jeté le pavé dans la marre. En séjour dernièrement à Rome où il a participé à la réunion de C9, rencontre de neuf cardinaux qui forment le gouvernement du Pape François, le Cardinal Fridolin Ambongo s’en est pris ouvertement contre les autorités du pays qu’il accuse toujours de laxisme dans la gestion de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Dans une interview accordée à l’agence Fides, un organe d’information des œuvres pontificale missionnaire basée à Rome, Fridolin Ambongo accuse Kinshasa d’armer les forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ces rebelles rwandais dont la présence en RDC constitue un alibi pour le pouvoir de Paul Kagame de justifier l’agression qu’il impose au Congolais. Allusion faite à la situation sécuritaire dans la ville de Goma et ses environs, situation qui « s’aggrave au jour le jour », selon ses propres termes. Ce qui fait craindre l’archevêque de Kinshasa le risque d’une insécurité généralisée d’abord à Goma et plus généralement dans tout l’Est du pays.
Cephas Kabamba