La commission paritaire de l’Assemblée nationale vient d’entériner son rapport sur les membres du prochain bureau de la CENI. Denis Kadima Kazadi, est la personne qui devrait, sauf imprévu, succéder à Corneille Nangaa à la tête de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). 6 des 8 confessions religieuses ont porté leur dévolu sur sa personne et  la commission paritaire déposera son rapport cette semaine au Bureau de l’Assemblée Nationale. Ce dernier la soumettra ensuite à la plénière pour examen et adoption. Cette résolution d’entérinement sera transmise au Président de la République pour investiture.

Cet entérinement serait-il digestible pour l’ECC, la CENCO,  la classe politique ou les organisations de la société civile ?

L’Église du Christ au Congo (ECC) avec la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO), avaient fait bloc contre la candidature de Denis Kadima, en invitant l’Assemblée Nationale à rejeter le PV déposé par les six confessions religieuses. Les catholiques et les protestants estiment que le candidat Denis Kadima est soutenu par le pouvoir en place. Certains parmi les chefs religieux déclaraient avoir subi diverses pressions dont des menaces pour faire passer le candidat Denis Kadima.

Dans l’opposition, le Front Commun pour le Congo (FCC) reste catégorique. Il souhaite aussi une large consensus sur cette question. Du côté de Lamuka, on parle par contre des reformes électorales avant toute désignation des membres du bureau de la central électorale. Une réunion de toutes les parties prenantes pour s’accorder sur les réformes institutionnelles impératives en matière électorale en vue de l’organisation d’élections impartiales, crédibles et apaisées, souhaitent Fayulu et Muzitu.

Céphas Kabamba