C’est depuis bientôt six mois que l’Assemblée provinciale du Kwilu traverse les moments de turbulences, qui risquent de compromettre son avenir.

Tout part d’une volonté de gérer à tout prix cet organe délibérant par le député Donald Sindani du parti Action pour la Tolérance et l’Égalité ACTE en sigle, parti cher à l’ancien gouverneur Michel Balabala Kasongo. Ce parti à caractère provincial ne travail plus que pour la déstabilisation des institutions, de la province du Kwilu, une intention témoignée par l’excès d’appétit exprimé par la rage que présente les quelques députés issus de ce parti.

Fort étonnement, le coup de force actuel est parrainé par la plupart des leaders de LAMUKA pendant que leurs députés se réclament malheureusement de l’Union sacrée de la nation.

Au regard de ce qui précède, il s’observe vraisemblablement un certain grincement des dents de la part des députés du territoire d’Idiofa qui, presque la quasi-totalité se mettent en guerre de leadership contre l’actuel locataire du Kwilu en la personne de Willy Itshundala Asang.

Pourquoi seulement Idiofa à la tête d’attaque ? Est-ce un acharnement ? Qu’à cela ne tienne, une élection régulière doit tout de même respecter la constitution et le règlement intérieur, à nous de nous poser la question si les deux documents sont respecté. un député qui a requis l’anonymat nous a fermement rétorqué que c’est un vrai coup de putschistes assoiffés de pouvoir, qui ne se retrouvent pas avec LAMUKA et qui veulent à tout prix diriger pour se faire les butins afin de se mettre en position de force financièrement en prélude des élections de 2023. Il sied de noter que, ce dernier fait en suite une révélation étonnante du genre(ça c’est du LAMUKA el- unions sacrée)

Aspect du droit :
L’organisation des élections d’un organe délibérant comme assemblée provinciale doit respecter les us et coutumes parlementaires ainsi que la procédure reprise dans le Règlement intérieur.
Le bureau d’âge devrait au préalable convoqué une plénière ayant un seul point à l’ordre du jour, à savoir : L’Adoption d’une résolution qui met en place une commission ad hoc chargée d’organiser les élections du bureau définitif de l’Assemblee Provinciale. celle-ci devrait en principe être convoqué au tour de la durée de la dite commission, du mode de scrutin, de la date de la session élective, de la mise en place du calendrier et de la composition des membres aussi de la géopolitique.

A savoir, la question que nous nous posons est celle de savoir si cette procédure a été respectée ? La conclusion est que ce groupe serait téléguidé du fait même des différents reagistements du calendrier qui se font du jour au lendemain sans aucun respect de textes, sans l’aval de la commission ad hoc qui n’existe même pas, ni moins de la plénière, ce qui serait même à la base des récentes échauffourées et de la persistance des divergences. L’autre camp, qui se dit l’Union sacrée El-Tshisekedi se disent prêt à aller aux élections mais à la seule condition que le calendrier la procédure soit respecté, ils estiment que ce calendrier à l’image des candidats uniques reflète une dictature inédite, ils proposent la refonte totale c’est-à-dire ouverture de dossier de candidature, la mise en place d’une commission Ad hoc, la convocation de plénière en bonne forme et la convocation de la plénière élective. pour la mise sur pied d’une commission Ad hoc évoquée ci-haut, en lieu et place d’une plénière relative aux élections visiblement chaotique et peu inclusive.

La neutralité du bureau d’âge et aussi mis en cause, partant du fait que n’ayant pas encore siégé, il a d’ores et déjà étrangement aligné un Ministre provincial honoraire dont le retour à l’ hémicycle n’a pas encore été validé.