Les rebelles du M23 sont toujours à Bunagana et ses environs, plus de 14 jours après la tripartite RDC, France et Rwanda, tenue le 21 septembre dernier à New-York en marge de la 77 ème assemblée générale des Nations Unies, sous l’initiative du président français Emmanuel Macron.

Les congolais avaient espéré voir le retrait immédiat et sans condition de groupe terroriste dont le parrain n’est rien d’autre que Paul Kagame avec sa bande.

Les engagements et appels au retrait du territoire congolais de ces rebelles sont restés à ce jour un effet d’annonce, sans succès sur terrain.

Et même l’arrivée des contingents kényan et Burundais n’a pas accéléré les choses tel que souhaité et décidé lors de cette rencontre, au contraire, ce groupe comme à la coutume joue à la prolongation pour faire du chantage au gouvernement le moment venu.

A ce jour, peut-on parler d’un échec diplomatique ou de l’impuissance du gouvernement congolais qui hésite d’exploiter d’autres pistes afin de bouter hors des frontières nationales ces agresseurs rwandais sous l’étiquette du M23 et de faire échec au plan de balkanisation de la RDC.

Il est donc temps pour les autorités de tirer toutes les leçons pour comprendre à quoi joue l’Ouganda par l’entremise du fils du président Museveni, Commandant en Chef de l’armée de Terre ougandaise, Muhoozi Kainerugaba, qui dans un tweet, fait l’apologie de l’armée ougandaise et rwandaise.

“L’UPDF (armée ougandaise) et la RDF ( armée rwandaise), sont les plus grandes armées d’Afrique, nous pouvons vaincre n’importe quel ennemi qui nous menace, Aluta continua”, a tweeté dimanche 02 octobre, fils du président Museveni.

JP.