La désignation des futurs animateurs de la CENI se trouve actuellement dans l’impasse. Le manque de consensus observé au sein la plateforme des conféssions religieuses leur a contraint de se soumettre à la sagesse du Président de l’Assemblée nationale pour trouver une solution.

Mais, les récentes différentes déclarations du Président de la chambre basse ont engendré le doute, sinon la confusion au sein des parties prenantes au processus électoral.

Mboso Nkodia qui est sensé être ” la solution ” pour sortir de l’impasse, se dévoile de plus en plus comme le vrai problème. L’homme s’est en fout publiquement du consensus exigé par les parties prenantes au processus électoral.

” Ceux qui veulent participer aux élections c’est leur droit, et ceux qui ne veulent pas participer c’est aussi leur droit. Je voudrais vous rappeler qu’à un certain moment, l’UDPS avait refusé de participer aux élections, ils l’ont fait deux fois”, a-t-il notamment déclaré.

Confusion ou oublie?

Ce que Mboso oublie, est que l’UDPS n’avait pas tort de vouloir un processus crédible et transparent de bout en bout.

Maintenant que l’UDPS est au pouvoir, on ne peut pas continuer avec les méthodes de l’époque de Kabila qui consistaient à imposer sa volonté aux autres.

En plus, en 2006, l’Udps n’était pas une composante. La Cei était constituée des composantes MLC, RCD, opposition politique, gouvernement et les entités (mai-mai, Rcd-N, Rcd-KML) et société civile.

Par contre aujourd’hui, la Ceni est composée de la majorité, de l’opposition et de la société civile. Si une de ces 3 composante ne participe pas, il y aura problème. Comparer cela au cas udps, frôle le ridicule.

En plus, sommes-nous déjà dans la phase des élections générales, alors qu’il n’y a ni ceni, ni loi électorale ?

Il revient donc, aux uns et aux autres d’éviter de retomber dans les erreurs du passé, au risque de plonger le pays dans une crise électorale dont personne n’en sortirait vainqueur.

PM