Le très silencieux Président de la CENCO, Mgr Marcel Utembi, a donné de la voix après le coup de force opéré par les 6 confessions religieuses.

Joint au téléphone par actu30.cd, l’archevêque de Kisangani, président de séance de la réunion des confessions religieuses pour la désignation du Président de la CENI a décliné toute responsabilité dans l’acte posé par l’église de réveil, la communauté islamique, les kimbaguistes, l’Église orthodoxe, l’armée du salut et les églises indépendantes.

« Nous avons préféré suspendre la séance pour vérifier certaines allégations portées à charge de certains candidats. Nous avons voulu avoir la certitude sur leur morale, la qualité éthique et technique des candidats. Il y a des questions qui devaient être élucidées. cela demande un minimum de temps. Ainsi, nous avons estimé que c’est une granderesponsabilité et par conséquent il n’était pas indiqué de poser l’acte désignation ce soir », a dit Marcel Utembi, Président de la Cenco.

Il ajoute cependant que la désignation de ce soir n’engage que ceux qui l’ont faite. « ça n’engage que eux ».

Entre-temps le Président de la CENCO evoque les prescrits de la charte de la plate-forme des confessions religieuses qui posera problème pour la légalité de la désignation de cette soirée.

« Selon les règles de jeu de notre charte, il faut que le PV de la désignation du Président de la Ceni soit établi et signé par soit le Président de la plate-forme des confessions religieuses seul, soit le Président avec les chefs des confessions », a-t-il noté.

Et d’ajouter : « Je ne sais pas si ce document (PV) qui sera signé aura quelle valeur? A moins qu’il s’agisse d’un forcing politique avec toutes les conséquences possibles », a martelé Mgr Utembi.
PM