Le parti politique Envol se joint au débat pour donner sa voix au regard de la manifestation de colère de la population de Goma contre la MONUSCO, accusée d’être inactive face à la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo.

Dans une déclaration, le président national de cette formation politique, le député national Delly Sessanga pense que cette mission des Nations-Unies ne doit pas devenir l’excuse de l’incurie de l’État congolais à organiser la défense nationale et la sécurité du territoire en vue de garantir la paix ainsi que la protection de la population sur le quatre coins de la République.

L’élu de Luiza est d’avis que le format opérationnel ainsi que les règles d’engagement de cette mission onusienne méritent d’être revus.

Ce membre de G13, humblement, dénonce les appels aux manifestations contre la MONUSCO car, selon lui, cette options ne permet pas à la population de desceller le vrai problème ainsi que leur responsables.

“ Le plus grand problème est la faiblesse des autorités congolaises à assumer leurs responsabilités d’État et de dirigeants, en voulant détourner la colère de notre peuple contre une victime expiatoire. N’oublions pas que nul ne fera la guerre à notre place ni n’imposera la paix sans notre participation active et cohérente ! Nous devons en assumer la responsabilité principale et première ”, déclare Sessanga avant d’ajouter : “ En s’engageant sur le créneau irresponsables, aussi bien les manipulateurs de la population que les autorités, qui pèchent par la mauvaise lecture des faits, sans indiquer un schéma opérationnel global et cohérent de substitution, jouent en réalité le jeu de l’ennemi ”.

Delly Sessanga voudrait voir tout un chacun travailler dans le but de mieux situer les responsabilités qui pourront amener à la prise des bonnes décisions pour enfin mettre fin à ce cycle d’insécurité dans la partie Est de la RDC.

Les manifestations anti-MONUSCO avaient encore repris le matin de ce mardi 26 juillet et le gouvernement congolais fait un bilan partiel de 5 morts et plusieurs blessés.

PKTK