Le prix d’un sac de ciment gris utilisé dans la construction des habitants et autres ouvrages en dur dans la ville de Kisangani et ses environs ne cesse d’aller à la hausse, dans le marché de cette ville au grand mécontentement des constructeurs et autres personnes intéressées, indiquent des nombreuses sources contactées par l’agence congolaise de presse.

Vendu il y a quelques mois à 23000 francs, le même sac est passé à 30.000fc avant d’atteindre les chiffres ronds de 40.000 francs le week-end dernier.

Selon quelques opérateurs économiques, cette perturbation et la hausse des prix de ces produits est consécutive aux secousses que subit la chaîne d’approvisionnement qui dépend à plus de 80 % de la voie lacustre.

En 2007, le projet de Maiko de Kisangani avait été lancé pour justement réduire ce coût. Mais n’a jamais abouti, en dépit des visites effectuées dans cette entité par quelques investisseurs intéressés. La cimenterie de Kisangani est une promesse que Joseph Kabila avait faite aux populations de l’est du pays. L’installation faciliterait la reconstruction de cette partie du pays. Les matériels trainent toujours à Kinshasa.
En 2019, une firme chinoise s’engage à finaliser le projet cimenterie de Maiko à Kisangani. Il s’agit de l’entreprise Jiangsu Hengyua International Engineering spécialisée dans la production du ciment et installation des usines dans le domaine de l’Industrie. Objectif, desservir environ 20 millions de personnes. Depuis, rien n’avance.