Après l’intention manifeste de l’Observatoire Américain pour les Élections libres et transparentes (AOFFE) au sujet de la proposition de loi dite «Tshiani», l’auteur de cette dernière, Noël Tshiani Mwadiamvita n’a pas attendu pour réagir.

Dans son compte twitter, l’initiateur de la fameuse loi appelée par les congolais «de père et de mère» n’est pas allé par le dos de la cuillère pour qualifier ce communiqué d’un chiffon confectionné hors des frontières de la République Démocratique du Congo pour la consommation de non congolais.

“ Le communiqué de presse du soi-disant observatoire américain pour les élections libres et transparentes sur la loi Tshiani est un Fake fabriqué par les zambiens pour la consommation des grecs, italiens et israéliens. Ça ne concerne pas Noël Tshiani, congolais de père et de mère ”, peut-on lire dans ce tweet.

Noël Tshiani Mwadiamvita comprend mal qu’une structure américaine essaie d’empêcher une initiative qui pourtant est déjà effective au pays de l’oncle Sam.

“ C’est ridicule que le soi-disant observatoire américain pour les élections libres et transparentes publie un chiffon, tout en oubliant qu’aux USA, plus de 100 millions d’américains ne sont pas éligibles pour la présidence. La discrimination à corriger aux USA”.

Il fait savoir qu’au pays de Joe Biden quelques grands noms se sont vus refuser la course au fauteuil présidentiel pour les mêmes raisons soutenues par la loi Tshiani qui tient à réserver les postes de souveraineté aux seuls congolais nés de père et de mère congolais.

“ En tant que lobbyiste, l’observatoire est biaisé et travaille pour ses clients qui paient avec l’argent volé du trésor public. Nous n’allons pas nous faire intimider”, écrit Tshiani tout en accusant l’AOFFE d’être financé par les personnes mafieuses impliquées dans la spoliation des mines.

Occasion pour ce dernier d’annoncer l’organisation d’une marche ce jeudi 16 mars 2023 pour soutenir son initiative et appeler le parlement à inscrire sa proposition de loi pour examen dans cette session de mars qui s’est ouverte ce mercredi 15 mars.

Rappelons que l’AOFFE avait, dans un communiqué, qualifié cette loi de discriminatoire et souhaitait inviter l’auteur de la loi à s’expliquer devant la justice américaine car étant sujet américain.

PKTK