Désigné candidat unique de la majorité parlementaire à l’élection du Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, qui a déjà occupé ce poste de 2006 à 2009, a fait miroiter de grandes réformes institutionnelles lors de sa rencontre avec le Président Félix Tshisekedi.

S’exprimant après cette entrevue, l’ancien président de l’Assemblée a réitéré sa loyauté au Président de la République et l’a remercié pour la confiance qu’il lui renouvelle. Il a aussi félicité et remercié ses deux challengers à ces primaires, Modeste Bahati et Christophe Mboso, ainsi que tous les regroupements politiques de l’Union sacrée.

« Je remercie le présidium de l’Union Sacrée, les présidents Augustin Kabuya, Modeste Bahati et Christophe Mboso. Je voudrais leur dire que nous avons gagné ensemble. Nous avons pris l’engagement devant le Président de la République de mener un combat loyal et démocratique.
Que ce combat ne laisse pas des séquelles et qu’il ne nous divise pas », a déclaré Vital Kamerhe.

S’exprimant au sujet des priorités de son action parlementaire, le futur président de l’Assemblée nationale a insisté sur l’image de marque de l’institution, la séparation des pouvoirs et le contrôle parlementaire.
Les réformes institutionnelles font aussi partie de son action.

« Nous allons faire en sorte que la séparation des pouvoirs soit une réalité. Nous allons pousser le gouvernement à remplir ses assignations à travers un contrôle parlementaire. Nous ferons en sorte que les cris de détresse des populations particulièrement sur l’agression soient relayés dans les débats parlementaires et nous ferons en sorte que les réformes soient élaborées et adoptées », a-t-il poursuivi.

Bien que ces déclarations puissent sembler ambitieuses, certains observateurs politiques accueillent ces annonces avec un certain scepticisme, rappelant que Kamerhe n’en est pas à son coup d’essai en matière de grandes déclarations d’intentions.

Cephas Kabamba