Sur invitation de son homologue Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo, le Chef de l’État Sénégalais, Macky Sall est arrivé ce mercredi 24 novembre, à Kinshasa, pour prendre part demain jeudi, à la conférence de haut niveau sur l’élimination des violences contre les femmes et les filles en Afrique.

Dans le monde, 35 % des femmes ont subi au moins une fois des violences physiques et/ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, ou bien des violences sexuelles de la part d’une autre personne.

Le dernier rapport de Médecins sans frontières, ONG bien implantée en République Démocratique du Congo, fait état de près de 11 000 femmes victimes de violences sexuelles soignées dans l’un des centres de santé appuyés par MSF en 2020. Un chiffre bien en deçà de la réalité, tant il est difficile pour les survivantes de briser le silence par honte ou peur des représailles.

Les Nations-Unies organisent 16 Jours d’activisme de lutte contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles qui s’inscrivent dans le cadre d’une campagne internationale qui a lieu tous les ans. Elle débute le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se termine le 10 décembre, à l’occasion de la Journée des droits de l’homme.

Cette campagne, menée par le Secrétaire général des Nations Unies et ONU Femmes depuis 2008, vise à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles dans le monde, en appelant à une action mondiale pour accroître la sensibilisation et le soutien à cette question; et créer des opportunités de discussion sur les défis et les solutions.

Cephas Kabamba