C’est le but de cette réunion d’orientation stratégique qu’a présidé le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde pour réconcilier les peuples Katangais et Kasaïens.
Une à l’intention des présidents des Assemblées provinciales et des gouverneurs du Grand Kasaï et du Grand Katanga.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la conférence interprovinciale ouverte sous le haut patronage du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Selon le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Daniel Aselo le chef du gouvernement a donné des orientations à mettre en place pour les travaux qui ont déjà commencé en vue de réconcilier les populations du Grand Kasaï et du Grand Katanga.
«Parce que vous le savez, ils sont concernés en premier, ces gouverneurs et présidents des assemblées provinciales. Parce que tout ce qui devra être décidé par ici, sera mis en exécution par les assemblées provinciales et les chefs des exécutifs qui devront prendre des édits susceptibles de permettre que la situation socio-économique de ces deux provinces là puisse changer. Il reviendra naturellement aux gouverneurs des provinces (…) de pouvoir le mettre en exécution », a-t-il déclaré.
Par la même occasion, Daniel Aselo a rassuré qu’il n’y a pas de tensions communautaires entre les deux peuples.
«J’ai l’impression que le problème se pose mais on ne sait pas dire de quoi il est effectivement question. S’agit-il des tensions communautaires parce qu’il y a des Katangais qui ne veulent pas voir des Kasaïens ? Je ne pense pas qu’il s’agisse de cela. Il faut que comme responsables, les gouverneurs et les assemblées provinciales, le gouvernement de la République, nous puissions nous mettre en tête qu’il y a cette situation socio-économique qui ne va pas particulièrement dans les deux espaces-ci, qui pose problème et il suffit qu’on améliore cette situation socio-économique pour que les choses puissent changer », a-t-il martelé.
Le VPM en charge de l’intérieur a rassuré que le gouvernement va mettre tous les moyens en place pour que les choses marchent dans le Grand Kasaï et le Grand Katanga en vue de faciliter la cohabitation pacifique entre les deux peuples.
L’occasion est donc donnée aux acteurs de mettre un peu d’eau dans le vin afin de préserver l’unité nationale.
Le discours discriminatoire, népotique ne devrait plus être tenu à tout le niveau.
JP.
